Boursier etuRESCIF : Firas GHALI nous raconte ses débuts avec le réseau

Posted on 20 Juil 2022 in Actualités


Au cours de cet article introductif de mes débuts avec l’etuRESCIF, je vais ainsi présenter mon parcours allant de la découverte du réseau, passant par mes premiers pas dans l’association, de l’obtention de mon stage et à mes débuts en Belgique jusqu’à mon incroyable expérience culturelle.

Découverte du réseau :

Mon aventure avec l’etuRESCIF commença avec le séminaire « Symposium de l’eau ». En effet les étudiants dont les écoles font partie du réseau du RESCIF et qui ont participé au séminaire ont eu l’incroyable opportunité de postuler aux stages proposés par l’association.

Je dois personnellement avouer que je suis grandement reconnaissant quant au professionnalisme et à la réactivité de l’association, puisqu’en effet je n’ai entendu parler de ce séminaire que quelques jours avant le début de celui-ci.

Ainsi il est sûr que sans les réponses rapides de M. Tognola, ancien président de l’etuRESCIF, il m’aurait été difficile de saisir cette opportunité.

 

Le RESCIF, qu’est-ce que c’est ?

Le RESCIF ou « Réseau d’Excellence des Sciences de l’Ingénieur de la Francophonie » est un réseau transnational d’établissements universitaires de technologie francophones dont l’objectif est d’établir des partenariats dans les domaines de l’eau, de l’énergie, de la santé et de la nutrition.

L’etuRESCIF est la branche estudiantine de ce réseau, principalement composé des étudiants des universités membres du réseau.

La branche estudiantine a plusieurs missions, dont la sensibilisation des étudiants des écoles membres aux objectifs du réseau. Ainsi l’etuRESCIF s’efforce d’œuvrer pour la participation et l’intégration des étudiants aux activités du RESCIF.

En outre, l’une des activités de l’etuRESCIF est l’organisation de bourse de stage entre les différentes universités du réseau.     

                                     

Mes premiers pas dans l’association :

Après avoir envoyé mon dossier (Curriculum Vitae, Lettre de Motivation, etc.), j’ai très vite reçu une réponse de l’ancien Président de l’etuRESCIF, M.Tognola, pour me proposer une date pour un entretien.

Environ deux jours après l’entretien, je reçus une réponse positive m’indiquant alors que je fus sélectionné pour la bourse (comme indiqué plus tôt dans l’article, je n’ai eu connaissance de la bourse qu’au dernier moment, tout cela s’est donc produit très rapidement).

Une fois sélectionné l’actuel président, M. Dieudonné est tout de suite entré en contact avec moi pour me guider. Il répondit à toutes mes questions et était avec moi à chacun des problèmes que je pouvais rencontrer. La réactivité et la bienveillance de l’association se sont réellement fait ressentir, et à aucun moment du processus je ne fus seul, et que cela soit avant ou après l’obtention de la bourse. Je suis ainsi d’une très grande reconnaissance à tout l’etuRESCIF.

 

Obtention du stage :

Une fois la bourse obtenue il me restait encore à trouver un stage au sein de l’un des laboratoires de l’UCLouvain. La participation du symposium avait alors une double valeur ajoutée : participer à un séminaire de spécialiste très intéressant, et réseauter.

C’est au travers d’une table ronde que je pus rencontrer pour la première fois Madame Sandra Soares-Frazão, professeure à l’École Polytechnique de Louvain et chercheur à l’Institut de Mécanique, Matériaux et Génie Civil (iMMC).

Ainsi, au cours de nos échanges madame Soares-Frazão accepta volontiers de m’accueillir dans son équipe et d’être mon encadrante de stage. Parmi les différents sujets, qui m’ont été proposés, celui qui m’a le plus plu fut « La mesure de débit de rivière par imagerie digitale », mon actuel sujet de stage.

Je tiens ainsi à remercier toute l’équipe de l’iMMC pour leur accueil et toute l’aide qu’ils ont pu me fournir jusqu’à présent.

 

Mes débuts en Belgique :

Cela fait maintenant un peu moins d’un mois que je suis arrivé en Belgique et que j’ai commencé mon stage. Tout est fait pour avoir l’expérience la plus complète et pouvoir tirer tout l’avantage possible de ce stage.

En effet j’aimerais commencer par le logement, bien que ma chambre soit malgré tout assez petite et modeste, je suis dans le bâtiment des internationaux. Le principal avantage à cela est de pouvoir découvrir des cultures différentes, des points de vue variés, parler à des stagiaires, thésards et doctorants. En plus d’avoir des échanges intellectuels intéressants, j’ai aussi la chance de pouvoir pratiquer et améliorer mon anglais, puisque de nombreuses personnes ne maitrisent pas le français.

En parallèle du logement, il ne faut pas oublier le pourquoi de ma venue : mon stage. Dès mes premiers instants au laboratoire tout a été fait pour me procurer le meilleur accueil et pour me mettre le plus à l’aise possible.

Au cours de ce stage je travaille avec deux encadrants : Monsieur Pierre-Yves Gousenbourger et Madame Sandra Soares-Frazão ainsi qu’avec deux étudiants de l’EPL effectuant leurs Travaux de Fin d’Études et ayant le même sujet que moi, soit « La mesure de débit de rivière par imagerie digitale ». Je vois deux grands avantages en mon équipe : le premier est celui d’avoir deux encadrants n’étant pas exactement issues des mêmes filières, me permettant alors d’avoir accès à un énorme panel de nouvelles connaissances et d’un encadrement continue, le second avantage est d’être en équipe avec deux autres étudiants, nous permettant alors d’échanger nos points de vue et de tirer le meilleur de chacun.

En moins d’un mois, je suis déjà fière de pouvoir dire que j’ai acquis de très nombreuses nouvelles compétences, notamment d’apprendre à utiliser Git, de pouvoir m’exercer et m’améliorer dans le langage Python, en utilisant ses nombreuses librairies, et enfin de pouvoir faire mes premiers pas dans un projet de développement d’un programme. Il ne faut pas non plus oublier les nombreuses nouvelles connaissances que j’ai pu acquérir dans le domaine de l’hydraulique.

Et cela n’est que le début.

 

Une expérience culturelle :

Je suis certes en Belgique dans le cadre d’un stage, mais il ne faut pas en oublier pour autant le côté culturel de cette expérience. Ainsi depuis mon arrivée en Belgique j’ai pu découvrir de nombreuses villes, telles que Bruxelles :

Parc du Cinquantenaire :





Une Église magnifique au cœur de Bruxelles :



Parlement Européen :


Institut International de Physique Solvay :


Ou bien Lille :


Ou encore Paris !


Le Louvre et les galeries Lafayette :



Jardin du Louvre et l’opéra de Paris :


Auteur : GHALI Firas, étudiant Ingénieur à

 l’École Nationale d’Ingénieurs de Tunis.